2006_8
Rose au coeur
la rose au coeur,
l'amour en poupe,
je fends la foule,
rejoins ma muse.
elle est si belle.
son pas léger
toujours mon guide
pour marcher droit;
apprendre à aimer
les nuits et les jours,
la piste amour,
mon étoile du berger:
toi.
Se relever
on ne m'arrete plus,
je devale les pentes,
plume en main,
je noircis les pages.
le bloc fini
j'en attaque un autre;
ma verve sans fin
jamais n'a soif,
mon inspiration
change constament.
aujourd'hui toi,
demain une autre.
il faut t'y faire,
l'homme balance,
entre l'une et l'autre,
la rose et l'épine,
l'amour et la haine.
tu me dis d'écrire
ce qui me passe par la tête:
TOI.
voilà, t'es contente?
mon esprit vide,
mon coeur explosé,
tu es partie, tu m'as tué.
mais bon tu sais,
je m'en remettrai.
T'offrir
t'offrir un joyau
ni brillant ni cher
tout autant précieux.
quelques lignes
qui te sont dédiées
des mots choisis.
sans artifices
te créer une parure
de vers et de rimes.
en ton nom déclarer
que notre amour si pur
durera à jamais.
confier au vent
le soin de t'informer
du feu qui brûle.
que les heures sans toi
sont autant de tortures
que le temps m'inflige.
je souffre atrocement
de ne pouvoir te dire
ces quelques mots.
trouver au dernier moment
quelque chose qui te plaise
un cadeau de gout.
réussir à te toucher
tu te pensais inaccessible
j'ai su te percer à jour.
défaire l'emballage
et croquer la friandise
tu ne pourras résister.
je serai ton prince,
ton serviteur et ton maitre,
ton rêve et ton cauchemard.
tu m'en voudras enfin
de t'avoir trop aimé
d'avoir fermé les yeux.
tu as osé refuser
ce que je t'offrais
tu ne sais pas ce que tu loupes.
j'ai beau avoir l'air con
j'ai plus d'un tour dans mon sac
pour séduire et maudire
les femmes de ma vie.
Tu as fini par comprendre
j'avais su faire abstraction
oublier tes exactions.
se concentrer sur la passion
de nos coeurs en action.
faire preuve de pardon
et accepter le tien
se souvenir du temps
où nous étions heureux.
frais émoulu de l'enfance
nous nous étions trouvés
étrange assortiment
d'amour et de haine.
tu m'avais dit connard
j'avais répondu salope
tu t'étais approchée
on s'était embrassé.
on avait continué
dans les vestiaires du lycée
les ébats passionnés
de ces premières années.
mais les années nous ont rattrapé
et le temps tel une rape
a limé notre amour.
tombé en miettes.
tu n'y as pas cru
tu t'es accrochée
je t'oubliai et tu persistai
aveugle à notre fin.
on a recommencé à 0
les bases inchangées
un peu plus agés
on n'aurait pas du.
tu l'as enfin compris
que nous deux
c'était du passé.
que la vie et ses injustices
avaient tiré le rideau
sur notre belle histoire,
cet amour de jeunesse.
VCR
ma vie
ce film trop lent
rien n'avance
quelqu'un a mis pause.
ce jour maudit
où tu m'as quitté
mettre un stop
à un si bel amour.
tu aurais pu, tu aurais du
ouvrir les yeux
te resaisir et te sauver
fast rewind.
mais je t'ai perdue
et ta photo dans son cadre
ne ramènera jamais
le bonheur de la lecture.