2006_7
Le parfum
je m'étais réveillé et j'avais compris.
tu étais celle que je cherchais
j'aurais du m'en apercevoir.
mais j'avais été ébloui,
par tout l'amour que tu me donnais.
je n'ai pas su et j'ai tout perdu,
pourtant le premier jour,
cette soirée où on s'est rencontrés,
on se croyait éternels, on en a profité,
abusés et on s'est lassés.
on a vite perdu le fil de notre histoire,
on ne savait pas où on allait,
il aurait fallu faire une pause,
réfléchir et faire le point.
on aurait vite compris.
aujourd'hui je me rends compte
que cette attirance du premier soir
avait bien une raison:
tu as penché la tête et j'ai senti,
dans ton cou un parfum.
il m'avait rappelé mon enfance,
mes joies et mes tristesses;
mon coeur avait alors bondi,
je n'ai pas hésité une seconde,
saisir le gout de ce parfum.
Le poète dédicace
a l'ennui déclarer la guerre
a l'amour mon confrère
des bons et mauvais jours
mon compagnon de toujours.
a celle qui peuple mes nuits
je dédie tout ce qui suit
a mon amour, à ma vie
a celle que j'aime aujourd'hui.
aux arcanes du destin
laisser le soin de la fin
choisir le jour et l'heure
de ce moment qui fait si peur.
de la vie et de la mort
du faste de l'age d'or
je ne sais presque rien
inconnus sont mes lendemains.
a ces heures interminables
a ces moments qui font mal
mal au coeur et a l'ame
je suis seul sans ma dame.
dans le silence de ce monde
arracher un cri aux anges
qui sans mot dire surveillent
les ébats des hommes.
leurs affront à la vie.
écouter à leur coeur
les chuchotements de l'amour
les secrets à la mode.
ils crient et leurs ailes
frôlent les esprits;
qui s'emportent et apprennent
les délices des passions,
découvrent les plaisirs
une rose à la main
et un sourire aux lèvres.
au temps qui passe trop vite
à notre relation bourgeonnante
à nos amours adolescentes
à ces premiers mouvements.
lui dédier ces mots, mon coeur
donné en offrande à Apollon
dieu de l'amour et de la guerre,
mon âme crucifiée.
ces heures sans fin
mon crayon à la main
dédicacer ces lignes
à ma reine à ma femme.
parier sur mon salut
que celle que j'aime
appréciera ces vers
que nos vies imbriquées
changeront à jamais
et que dès demain
à son père demander sa main
au Diable mon âme offrir.
j'avais le choix et j'ai foncé
fermé les yeux et renoncé
à ma liberté de voler;
mes ailes arrachées.
un kaléidoscope de sentiments
déclarer encor et encor ma flamme
lui faire comprendre que si je l'aime
c'est parce qu'elle est ce qu'elle est.
abandonné le paradis
rangé mon sac à dos
raccroché mon bâton
oubliées les aventures.
le choix peut paraitre difficile
aujourd'hui je comprends
mon entrain d'autrefois
qui m'avait laissé con.
[TSVP]
je t'aimais alors
comme le fou que j'étais
je t'aime aujourd'hui encor
comme le fou que tu adores.
j'aime tes défauts comme tes qualités
tes gestes et toutes tes manies
ton corps et ton esprit
ce qui te rend unique.
nimbé dans d'étranges nuages
roses et blancs - couleurs bonbons.
douce couverture de plumes
chaud duvet de ta présence.
mes neurones chauffent
mon cerveau bouillonne
les idées me manquent
l'inspiration m'échappe.
pourrais-tu seulement
agir sur la magie
me rendre les mots
libérer ma verve.
mais tu n'es qu'une femme
et moi un homme poète
tes erreurs et les miennes
un patchwork atypique.
passer outre les barrières
des tabous et des habitudes
pour sublimer mon amour
et te redécouvrir.
pareille à toi-même
toujours aussi belle
les mots me manquent
pour te décrire com il se doit.
ta voix au téléphone
me délivre enfin
du noir de ma nuit
des affres de la solitude.
tes jeux de mots si à propos
tes sous-entendus si délicats
tes soupirs de mots doux
murmurent des envies.
faire face à nos peurs
oublier nos passés
prendre en compte
les nouvelles données.
je te déshabille des yeux
profite du spectacle
te suis sous la douche
et oublie ma montre.
ta peau et la mienne
sensuel contact d'eau
nos corps ruisselants
ce rythme incessant
d'une musique inaudible
mélodie de l'amour
l'eau qui coule
cache nos secrets...
mais les heures passent
nos corps ont séché
l'instant est précieux
retour au silence.
retour au silence
les augures sont mauvaises
l'ombre approche
je me terre sous la couette.
trembler de tout mon corps
sous le joug du risque
je ne respire plus
peur d'être découvert.
mes sens aux aguets
je guette le pater
sursaut de frayeur
j'ai passé le cap.
tu me rejoins enfin
tu trembles autant que moi
on se serre très fort
l'amour calme.
la nuit s'écoule et nos corps
lentement ralentissent
la tendre cadence
de l'amour consensuel.
[TSVP]
je souris à tes malchances
mieux vaut en rire
que pleurer tous les jours
les larmes de leurs erreurs.
je t'aime comme tu es
je me répète je le sais.
conscient de mes mots
honnête en parole.
je t'énerve trop souvent
je suis comme je suis
je resterai moqueur,
le noir conspirateur.
cherchant la moindre faille
chez ceux qui m'entourent
pour briser la glace
de ces visages figés.
dédicace du poète à sa reine
du fou à son psychiatre
du serial killer à sa victime.
je t'aime comme eux.
je tiendrai la distance
comme je remplis ces pages
sans effort te garder avec moi
à grandes doses d'amour.
toujours à mes côtés
conserver ma fée
car quand ça ne va pas
je sais qu'elle m'aidera.
garder mes marques
me souvenir que même en amour
on doit rester soi-même,
à vie être unique.
capable d'aimer comme d'être aimé
de chérir et de combler,
de réussir comme de perdre
chaque combat de la vie.
à deux se serrer les coudes
pour mieux résister
aux courants si puissants
des années qui passent.
ouvrir un jour nos coeurs
l'un à l'autre pour de vrai
comprendre alors enfin
que l'amour peut sauver.
que le chemin si raide
parait plus facile
quand le coeur est léger
quand on vient accompagné.
le poète dédicace
le fou est lâché
ouvre ton coeur
à ma tempête Amour.
Les racines de mon amour
pour toi arracher au monde
les racines des anges
laisser s'envoler
mon coeur vers les cieux.
ma Caro ma princesse
le poète manqué
pour te séduire
déchaine sa verve.
cueillir au paradis
la plus belle des roses
pour ce premier Noël
célébrer notr' amour.
déployer au levant
les ailes du désir
annoncer aux vivants
que je pourrais mourir.
pour les yeux de ma dame
quérir dans les nuages
une pincée d'éternel
en cadeau lui offrir.
Mon quotidien
même la tête vide
je met par écrit
mon manque d'idées.
vendredi soir
semaine chargée.
je fais le point.
2 filles, 3 soirées,
1 cuite, 1 branlée,
des bleus et des baisers
pour ponctuer mes journées.
un bel emploi du temps
de jeune bronzé.
à dorer au soleil
4h par jour
depuis avril
d'où ce teint hâlé.
découvrir des coins,
des minettes
et des parfums.
oublier au passage
les emmerdes
et les heures d'attente.
retenir l'essentiel
une vie à dépenser.
Mon sang d'encre
mes doigts glissent sur le clavier
étrange comme mon coeur coule,
tel une encre rouge, indélébile.
moi qui me disait loup solitaire
je me suis fait prendre au piège,
elle a bien mené son jeu.
elle se disait croqueuse d'hommes
il faut croire qu'elle s'est calmée,
la voilà pour de bon enfin casée.
je la maintiens dans mes toiles
de poésie et de romantisme,
de passion et de bonheur en boite.
et moi qui me croyais dans un jeu
je refusais de l'admettre - je l'aimais.
bel et bien accroc - de la tete aux pieds,
jour apres jour elle m'hypnotisait,
toujours changeante, jamais chiante.
en voilà enfin une avec qui vivre,
une pour tenir la longueur,
supporter mes excès, mes folies,
fermer les yeux sur mes conneries.
suis-je aveuglé par mes sentiments,
est-ce que ce qui coule de mes doigts
est bien murement réfléchi...?
ai-je bien fait de déballer mon coeur,
de m'ouvrir littéralement à elle?
de remplir ces pages
du plus profond de mon âme?
de tremper la plume dans mon sang,
souillant ces lignes du liquide tiède,
ma vie répandue sur le papier:
pourrai-je vraiment la perdre?
Petite salope
je n'avais nullement l'intention
de hurter tes sentiments.
mon coté sarcastique
me joue souvent des tours.
mais tu le sais bien,
enfin j'espère,
que même si tu n'aimes pas ça,
tu es ma petite salope.
n'y vois aucune insulte,
juste un petit nom,
rien de bien méchant, crois-moi.
je t'adore et tu le sais,
ne laisse pas cette merde
s'interposer entre nous,
oublie-ça.
à l'avenir je tacherai
d'éviter les sarcasmes.
d'ailleurs ce n'en est pas un;
laisse Bton.
princesse, bébé, chérie...
tu préfères?
moi je me fous de l'intitulé,
ce qu'il faut que tu saches,
c'est que c'est toi que j'aime,
petite salope.